2025, une leçon de style intérieur

Je me demande parfois s’il existe des années conçues exclusivement pour tester les limites de notre mascara waterproof…

Et puis 2025 est arrivée.

L’année des tremblements de terre émotionnels et des cycles qui se referment.

J’ai plutôt l’habitude de parler d’allure et de posture, mais cette année, j’ai compris que la plus grande métamorphose ne se joue pas dans un miroir… elle se joue dans nos combats intérieurs.

Parce que qui dit épreuve dit chute libre, confiance qui s’effrite, amour-propre qui s’échappe et regard sur soi qui se brouille.

2025 a été rude pour beaucoup d’entre nous… et j’en fais partie.

J’ai traversé cette année comme on traverse Paris un jour d’orage sans parapluie… en cherchant tant bien que mal un coin d’abri ! En dansant avec la peur d’avancer seule, avant de réaliser que face à l’adversité, on l’est toujours un peu.

Alors j’ai appris.
J’ai trié.
J’ai regardé autour de moi avec plus de lucidité.
J’ai compris l’importance de bien s’entourer, et encore plus, de se protéger car notre vulnérabilité ne s’offre pas à n’importe qui.

Du haut de mes 36 ans, je suis sortie de mon cocon avec la naïveté d’une Raiponce fraîchement libérée de sa tour… persuadée que le monde m’accueillerait avec douceur.
J’ai laissé pousser mes cheveux mais j’ai découvert (à regret) qu’ils n’étaient pas magique… seulement plus long à sécher.

Sur ma route, j’ai rencontré des gens… et j’ai rencontré des âmes. Et puis j’ai rencontré une étoile filante ; celle qui éclaire un instant, ravive l’espoir, rappelle ce que le cœur sait, même quand la raison hésite.
J’ai aussi rencontré des loups déguisés en grand-mère et des personnes qui n’agissent que par intérêt.

Et à force de me brûler les doigts sur des vérités qui m’ébranlaient, j’ai compris que l’intuition n’est pas un luxe… c’est notre système d’alarme interne.
Et que moins les gens savent de nous, plus on se préserve. Parce qu’après tout, et comme je le dis souvent… le savoir, c’est le pouvoir.

Je crois que la vie fait son travail… sans délicatesse parfois, mais avec une précision chirurgicale.
Et peut-être qu’elle l’a fait pour chacun d’entre nous.

Alors pour 2026, j’aimerais nous souhaiter autre chose.
Pas simplement de tourner la page, mais de renaître.
De repartir sur des bases saines, authentiques, vibrantes.
De ne plus laisser la peur écrire nos décisions.
Parce que les meilleurs choix, les vrais, sont toujours faits avec le cœur.

Marina